Stonehenge

Attention, lecteur, aux spasmes de volupté, aux frissons dans la nuque, aux étoiles dans les oreilles, symptômes de l'écoute prolongée du premier titre éponyme du groupe Stonehenge! Car du haut de ses 27 minutes, cette pièce tutoie les sommets de l'âge d'or d'une musique progressive qui sait encore prendre le temps d'envoûter. Et 20 ans après, l'énergie positive qui s'en dégage est toujours intacte, et même bonifiée au fil des écoutes. Lorsque les claviers inventifs à la Genesis de la grande époque s'enlacent aux effluves floydiennes des guitares interstellaires, nous avons ce sentiment rare, en pénétrant ces cercles mégalithiques successifs, de sentir l'air s'électriser, la pierre vibrer, la magie s'éveiller...